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BONJOUR VISITEUR !

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je me présente :

Sylvie BROUST, née le 30 avril 1965 à Arpajon (91), j'ai trouvé dès mon enfance auprès de mon père dessinateur et peintre, l'environnement qui me convenait pour faire mes premiers pas artistiques (1ère huile à 14 ans : un chat).

Diplômée en 1986 de l'Ecole Technique Supérieure de Maquillage Artistique Christian Chauveau, me spécialisant dans la peinture animalière sur corps et visage ; j'ai exercé ainsi ses talents sur 34 vedettes du show-business dont Dave, Lio,
C. Jérome, Nicoletta, Rika Zaraï, Nagui, Nelson Monfort, Sophie Davant, Olivier Minne... et de nombreux enfants.

Parallèlement, à partir de 1993, j'ai commencé diverses techniques de peinture prenant toujours mon inspiration dans le monde animal.

Devenant ainsi, au fil des années, essentiellement portraitiste d'animaux sauvages et domestiques, tout particulièrement au pastel, où le regard doit faire ressortir le caractère propre de chaque modèle afin qu'il prenne vie.



J"espère que vous aurez plaisir à découvrir l'un des blogs de

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Artiste-Peintre Animalier, Pastelliste Portraitiste - Maquilleuse d'enfants et adultes. J'expose et maquille sur toute la France. N'hésitez pas à me contacter pour plus d'informations. Vous trouverez un FORMULAIRE DE CONTACT tout en bas, vous devrez confirmer sur une page qui va s'afficher ; ATTENTION, si vous désirez revenir sur mon blog, faites plutôt un "retour" avec les flèches, autrement vous retomberez sur une traduction anglaise très approximative de mes pages.

avertissement !

L'utilisation des photos et la reproduction entière ou partielle d'une de mes oeuvres sont strictement interdites.

Elles ne doivent, en aucun cas, être mises sur un blog ou un site sans ma permission (manuscrite ou par email),

ni être utilisées pour des supports publicitaires.

Merci de votre compréhension !




JE VOUS SOUHAITE UNE BONNE VISITE !






TOUT D'ABORD, JE VOUS PRESENTE QUELQUES-UNES DE MES OEUVRES :

N'hésitez pas à cliquer sur la petite étoile jaune, vous pourrez me laisser votre note et vos commentaires sur ce diaporama. (enlevez la pub qui s'affiche, pour voir les titres dessous - clic sur croix grise)

14 octobre 2010

LE GORILLE DE MONTAGNE :


(pour voir mon tableau non coupé, cliquez dessus)
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Le gorille de montagne (Gorilla beringei beringei) est le plus menacé de tous les gorilles, il mesure entre 1,40 et 2 mètres. Les mâles pèsent entre 140 et 300 kg et les femelles entre 70 et 110 kg. Ils vivent dans la région des Grands Lacs Africains, c’est-à-dire dans l'est de la République Démocratique du Congo, en Ouganda et au Rwanda. Quelques parcs nationaux forment un réseau transfrontalier de protection : Parc National de la forêt de Bwindi (Ouganda), P.N. des Volcans (Rwanda) et P.N. des Virunga (République Démocratique du Congo). La population du parc de Kahuzi Biega, bien que très proche, appartient à la sous-espèce des gorilles de l'Est (Gorilla beringei graueri).

C'est un animal impressionnant mais très sociable et très pacifique. Les gorilles de montagne vivent en famille polygames, et chaque famille est guidée par un "dos argenté". C'est le mâle du groupe, qui est censé protéger toute la famille contre les dangers éventuels. Quand le dos argenté meurt, un autre gorille assez âgé pour supporter cette tâche le remplace ou le groupe se dissout. Si c'est le cas, les femelles vont rejoindre d'autres groupes et d'autres mâles, qui tuent les petits de sa nouvelle femelle pour être sûrs de n'avoir que des porteurs de leurs gènes. Les gorilles des montagnes sont herbivores. Ils ont besoin d'une végétation dense pour se nourrir (jusqu'à 25 kg par jour et par individu).

Comme tous les autres singes, tous les gorilles vivent dans la forêt tropicale. Seuls les chimpanzés se produisent également dans la savane arborée.

Les gorilles errent dans leur domaine vital d'un lieu d'alimentation à l'autre. Ils se nourrissent presque exclusivement sur les plantes, qu'ils consomment en grande quantité. Pour être en mesure de traiter ces masses de matières végétales, les gorilles ont de très forts muscles de la mastication. Leurs dents sont très semblables à des dents humaines, sauf pour le très long, canines pointues des mâles adultes des gorilles. Les mâles ne pas utiliser ceux de l'alimentation, mais pour lutter contre les mâles concurrents.


Les gorilles des montagnes peuvent monter jusqu’à 3 300 m d’altitude environ.

Tous les gorilles sont des nomades. Au fur et à mesure de leurs déplacements, ils se confectionnent des litières qu’ils renouvellent chaque soir. Dans la mesure où ils ne sont plus vraiment arboricoles, il est étonnant qu’ils aménagent assez souvent des nids dans les branches. Il arrive d’ailleurs bien souvent que l’ouvrage se défasse dans la nuit ce qui occasionne un réveil brutal.
Le grand mâle dominant exerce un pouvoir absolu sur son clan. Mais, il lui revient aussi de le protéger.
C’est le chef qui sonne le rassemblement le matin et choisi la direction à prendre pour la cueillette de nourriture. Il leur faut tout de même deux heures pour assouvir leur solide appétit. En milieu de matinée, tout le monde s’installe pour une sieste digestive. Après 2 à 4 h de repos, le chef donne à nouveau le départ pour une promenade agrémentée d’un pique nique. Vers 18 h, le chef choisit l’emplacement où le clan passera la nuit.

Les clans se rencontrent fréquemment et cette coexistence est pacifique. Le chef n’hésite pas à risquer sa vie face à un prédateur comme le léopard. De même, si une femelle meurt alors qu’elle a un petit, c’est lui qui prend en charge l’orphelin. L’espace vital d’un clan varie selon les sous-espèces de 5 à 40 km² et surtout en fonction de la richesse de la végétation.

 Problème de conservation :

• Le principal danger pour cette espèce est le braconnage, pour sa viande, son crâne et ses mains, qui sont censés porter chance et se vendent à prix d'or. Elle a surtout été victime du braconnage en 1994, pendant le génocide rwandais. En effet, le génocide n'a pas touché que les Rwandais, les gorilles ont certainement été aussi touchés de manière importante. En effet, les réfugiés qui fuyaient le Rwanda n'avaient qu'une seule solution pour survivre : braconner. Durant les années qui ont suivi, les rebelles et militaires éparpillés en forêt ont largement contribué à la diminution de la population de gorilles.

• Le deuxième danger est la déforestation, ce qui est équivalent à la suppression de leur habitat. Les habitants de ces régions, surtout au Rwanda où les terres agricoles manquent, dû à une forte densité humaine, vivent en "concurrence" avec les gorilles. Ils déforestent pour avoir du bois, pour pouvoir construire, faire du feu, et le vendre, et par l'extension de la culture sur brulis.

• Les gorilles sont aussi victimes de maladies telles que la pneumonie, la grippe ou d'autres maladies de l'homme qui sont mortelles pour eux.

On considère actuellement (2008) qu'il ne reste que plus ou moins 700 gorilles de montagne dont 380 vivent dans le parc national des Virunga, le parc national des Volcans et dans les parcs adjacents.


On estime le reste des populations de gorilles à 112 000 animaux répartis autour du Gabon.

Solutions :

Les solutions sont plutôt simples à dire : le protéger des braconniers, et protéger son habitat. Mais il est déjà suivi lui assurant une certaine protection, en effet, suite aux recherches de Dian Fossey, qui a mis en place un véritable réseau de protection, la société zoologique de Francfort a envoyé une personne dans les années 1980 pour habituer les gorilles aux hommes et ainsi permettre aux touristes de venir les voir. Cela permet de protéger les gorilles, car chaque groupe est suivi par des gardes, pour permettre de savoir où il est et de pouvoir emmener les touristes à l'endroit en question, tout en protégeant les gorilles contres les braconniers. De plus, le tourisme permet d'avoir un revenu pour protéger les gorilles, et profite aussi aux habitants des environs.

Pour les revenus, il y a aussi l'association Dian Fossey, qui permet de parrainer un gorille. Le WWF (Belgique) contribue notamment grâce au projet PEVi à la sauvegarde de l'espèce et de son habitat en apportant des solutions de gestion durable à l'ensemble du Parc des Virunga.

Le plus célèbre :

Titus » est un célèbre gorille de montagne vivant en liberté, dans le parc national des Volcans au Rwanda.
Né le 24 aout 1974, Titus était connu comme le « roi des Gorilles », car il était le plus puissant des gorilles de montagne au dos argenté.
Sa mère l'abandonne durant les premières années de sa vie et une partie de sa famille est tuée par des braconniers, il réussit à survivre. Adolescent, Titus membre d'un groupe devient, à la mort de Beetsme, le mâle dominant.

Il est mort de vieillesse le 14 septembre 2009 à l'âge de 35 ans. Sa mort est considérée comme une immense perte, car il était devenu le symbole d'une espèce qui a « survécu contre toute attente », selon l'Office rwandais du tourisme et des parcs nationaux.





22 juillet 2010

LE RENARD ROUX :


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Le renard roux (nom scientifique Vulpes vulpes, mot latin vulpinus), ou renard commun, est l'espèce de renard la plus répandue en Eurasie, en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et en Australie.

Répartition géographique

C'est un mammifère carnivore au museau pointu, aux oreilles droites et à la queue touffue (souvent roux et blanc). Son pelage est en général roux. Il habite principalement dans des terriers creusés par les blaireaux ou les lapins. Il se nourrit surtout de campagnols, de lapins, de poissons et de fruits.

Son principal prédateur est l'homme, qui le chassa pour sa fourrure, pour le plaisir et aussi parce que le renard est vecteur de la rage et de l'échinococcose alvéolaire. Une campagne de vaccination antirabique a rapidement permis d'éradiquer la rage d'Europe de l'ouest. Le renard était cependant encore chassé au Royaume-Uni, dans les chasses à courre jusqu'à la mi-septembre 2004, date à laquelle cette pratique fut interdite.

DESCRIPTION :
Le mâle est un peu plus gros que la femelle. La taille varie quelque peu d’un individu à l’autre et selon les régions ; le mâle mesure environ 1,10 m et pèse environ 6 kg. La femelle quant à elle mesure 5 cm de moins et pèse en moyenne 5,2 kg. Sa queue est touffue et presque aussi longue que son corps. Il possède 42 dents dures et aiguisées car il a une solide couche d'émail qui se renouvelle chaque année de sa vie. Le renard roux porte son nom dû à la couleur de sa robe, mais lors des saisons estivales, il tend à perdre un peu de l'éclat roux qu'il porte si bien l'hiver sur des fonds blancs. Il peut même devenir presque noir.

Le renard roux s’adapte à toutes sortes d’habitat et il s’approche volontiers des secteurs habités. Il vit aussi bien dans les champs à proximité des forêts que dans une forêt plus dense ; on le retrouve aussi près des marais entourés de buissons. Son territoire se limite habituellement à environ 9 km de diamètre. Il se nourrit de glands, de lapins et de campagnols.

ALIMENTATION :
Il est omnivore, mais il se nourrit surtout de petits mammifères (campagnols, souris, écureuils, petits lapins), mais aussi d’oiseaux, de grenouilles, d’insectes, de petits fruits et de charognes.


Son alimentation varie au cours des saisons, l'été par exemple, les cerises, les fraises, les baies et les glands font partie de son menu quotidien. Certains renards et leur portée ont déjà été observés en train de se nourrir de touladis (truite de lac) pesant de 1,5 à 3 kg qu’ils capturaient en sautant directement de la berge sur un banc de poissons nageant en eaux peu profondes.
Le renard, quoique souvent considéré comme nuisible, peut aussi avoir des aspects utiles puisqu'il consomme entre 5 000 et 10 000 rongeurs par an.

REPRODUCTION :

Le Renard roux atteint sa maturité sexuelle vers l'âge de 10 mois. Les mâles et les femelles sont habituellement monogames. La période de reproduction a principalement lieu entre la mi-janvier et la mi-février. La mise bas a lieu de mars à mai. La portée compte d’un à dix renardeaux ; la moyenne étant de cinq. Les petits sont aveugles à la naissance et n’ouvrent les yeux qu’à la deuxième semaine. Ils sont sevrés à 4 ou 5 semaines.


COMPORTEMENT :
Le Renard roux symbolise depuis longtemps la ruse et l'habileté : de fait il agit avec perspicacité, pouvant revenir par exemple sur ses propres traces s'il est chassé par une meute de chiens. Mais à l'inverse, il peut se montrer très imprudent en passant sans s'arrêter devant des cachettes sûres.

VITESSE DE DEPLACEMENT :
Malgré sa petite taille, le renard peut courir vite et atteindre une vitesse maximum de 40 km/h.

MENSURATIONS :

Longueur total : 94,5 cm à 1,17 m ; queue : 33 à 45 cm ; pied : 15,5 à 18,5 cm; oreille: 7,5 a 9,5 cm; hauteur à l'épaule : 38 a 41 cm.

RAPPORTS ENTRE LE RENARD ET L'HOMME :
Il semble que des populations de renards « urbains » soient plus fréquentes depuis quelques décennies, peut-être en raison d'un habitat qui leur est devenu plus favorable par rapport aux campagnes agricoles intensives. A Londres, le London Ecology Unit a accompagné un programme de protection du Renard. Une étude récente a montré qu'à Nantes ils étaient presque toujours cantonnés aux espaces verts plutôt qu'aux jardins et que leur nourriture (étude du contenu des crottes) variait selon les lieux qu'ils fréquentent.


DOMESTICATION :
L'adoption de renards comme animaux de compagnie semble avoir existé de longue date et ponctuellement, mais elle est déconseillée dans la plupart des pays, hors élevage, eu égard à la mauvaise réputation sanitaire de l'animal sauvage qui était vecteur de la rage (avant les campagnes de vaccination), et est fréquemment parasité par des tiques ou des puces et véhicule des parasites qu'il peut transmettre à l'homme, notamment par ses excréments (parasites tels que l'échinococcose qui est également véhiculé par les chiens et parfois par les chats). Les marques odorantes du renard ont aussi été un frein à une grande proximité avec l'Homme.


CHASSE AU RENARD :
Les renards ne présentent aucun risque pour la population : ils n’agressent pas l’homme et rarement les animaux domestiques (volaille si elles ne sont pas enfermées et chats domestiques) et la rage vulpine a été éradiquée officiellement en France depuis 1998, grâce a une distribution massive d'appâts vaccinaux. La vaccination est d'ailleurs le seul procédé efficace d'éradication de la rage et le seul responsable de la disparition totale de la pathologie en France et en Belgique.

Il n'y a donc plus de raison de pourchasser le renard en tant que vecteur potentiel de la rage. Les renards peuvent cependant représenter une nuisance, notamment pour les propriétaires de poulaillers. Ils peuvent aussi localement fouiller les poubelles à la recherche de nourriture. Cependant, on ne peut leur imputer tous les cas de pillage de poulaillers ou d’éventration de poubelles.

La chasse au Renard permet également de limiter l'impact du prédateur sur les populations de petits mammifères déjà amoindries par l'influence de l'homme dans certaines zones.

Chiens et chats errants, rats, fouines et corvidés sont autant responsables que le renard du pillage des poulaillers ou de l'éventration des poubelles. Pour éviter de telles nuisances, il est possible d'aménager les poulaillers de manière à limiter les possibilités d'accès par les animaux prédateurs. Structures en dur, grillage suffisamment haut, couvrant et partiellement enterré suffisent bien souvent à éviter toute attaque. Concernant les poubelles éventrées, la part qui incombe au renard est difficile à déterminer. Le renard est attiré par la nourriture. Par conséquent, moins on laisse traîner de nourriture à l'extérieur, moins on risque d'être ennuyés par les renards. Il est ainsi recommandé par exemple de ne pas laisser de nourriture pour le chien ou le chat dans le jardin.


                                  
    
La chasse au renard en France est réglementée (consulter les panneaux préfectoraux et les fédérations de chasse locales). Elle peut se pratiquer au fusil (nécessite un permis de chasse), au piège (mais nécessite un permis de piégeage) ou à courre (équipage de vénerie). L'emploi d'appâts empoisonnés est strictement interdit. Un vaccin oral contraceptif en direction des renards femelle est à l'étude.


15 juin 2010

LE LYNX :


(pour voir mon tableau non coupé, cliquez dessus)

































Le genre Lynx est de la famille des félins (Felidae) et de la sous-famille des félinés.

Descendants du Lynx d'Issoire, les lynx ont connu de nombreuses classifications taxinomiques différentes et les diverses espèces ont tour à tour été sous-espèces puis espèces à part entière. Depuis la fin du XXe siècle, seules quatre espèces sont reconnues : le Lynx du Canada (Lynx canadensis), le Lynx boréal (Lynx lynx), le Lynx pardelle (Lynx pardinus) et le Lynx roux (Lynx rufus). Le Caracal, qui morphologiquement ressemble aux lynx, a longtemps fait partie du genre Lynx et est encore appelé « Lynx du désert ».

Alors qu'ils tenaient une place importante dans la mythologie amérindienne, les lynx étaient fort méconnus en Europe et y ont souffert d'une réputation de bête féroce.

Morphologie communes aux lynx :
Les lynx ont un physique très reconnaissable parmi les félins et peuvent difficilement être confondus avec les membres d'un autre genre, hormis peut-être le Caracal. Le corps est caractérisé par une démarche chaloupée du fait de leurs membres postérieurs très développés, ce qui est une particularité du genre, les félins ayant plutôt la partie antérieure du corps plus puissante. Les jambes sont longues et les pattes volumineuses en comparaison du reste du corps ; il s'agit d'une adaptation au déplacement dans la neige : les longues pattes permettent de se dégager plus facilement dans un épais manteau neigeux et les pieds très larges agissent comme des raquettes afin de ne pas s’enfoncer dans la neige.

De plus, les coussinets très larges ont pour effet d'étouffer le bruit des pas et d'assurer une démarche totalement silencieuse. Les lynx exercent une pression très faible sur le sol, même en comparaison avec d'autres carnivores : ainsi le Lynx boréal exerce une pression sur le sol trois fois plus faible que celle du Chat sauvage et on estime ce ratio entre 4,1 et 8,8 pour le Lynx du Canada et le Coyote. L'empreinte des lynx, aussi longue que large, ressemble à celle du chat domestique, la piste est quasiment rectiligne, surtout lorsqu'ils avancent au pas.

La queue est courte, comme tronquée et se termine en manchon ; elle mesure à peine 20 à 25 cm de long. La taille totale varie selon les espèces, mais reste dans les mêmes proportions : seul le Lynx boréal se différencie cependant par son gabarit pouvant être deux fois plus élevé que celui des autres espèces. Le dimorphisme sexuel est important : les mâles sont en moyenne un quart plus gros que les femelles.

La quantité de taches et la couleur de la robe des lynx varient selon les espèces et la latitude. Quatre types de robes sont reconnus : tacheté, rayé, uni et à rosettes. Chaque individu a une disposition particulière des marques. Parmi les quatre espèces de lynx, le Lynx pardelle a une fourrure très tachetée, tandis que le Lynx du Canada a peu ou pas de taches, notamment parce que sa longue fourrure a tendance à atténuer les marques. Au nord, les robes des lynx sont plutôt de couleur grise tandis qu’au sud elles tendent vers le roux.

En règle générale, les joues, le ventre, l'intérieur des pattes, le menton et le tour des yeux sont de couleur crème. Le Lynx du Canada et le Lynx boréal ont une fourrure particulièrement dense, notamment sur le dos où la concentration de poils atteint 9 000 poils/cm2 contre 4 600 sur le ventre ; on compte également de douze à treize poils de bourre pour un poil de jarre.

La tête des lynx, de forme arrondie et portée par un cou court, est également assez caractéristique. Les oreilles sont triangulaires, longues et ornées d'une touffe de poils noirs appelée « pinceau ». Il se pourrait que cela permette de capter la direction du vent. De longs poils le long des joues, appelés « favoris », forment une collerette qui leur donne un air un peu joufflu. Les favoris autour des joues du lynx formeraient un miroir parabolique permettant de mieux capter les sons, tandis que les pinceaux amélioreraient la localisation sonore.

Parmi les caractéristiques moins visibles, les lynx ne possèdent que 28 dents, au lieu des 30 dents habituelles chez les félins.

Comportement :
Comme tous les félins, les lynx sont territoriaux. La taille du territoire dépend de la densité de proies et de l’espèce de Lynx considérée. Le territoire du mâle peut atteindre 300 km2 en Amérique du Nord. Le lynx mâle est intolérant envers les autres mâles traversant son territoire, même si ce sont les femelles qui restent les plus vindicatives entre elles.

Les lynx sont généralement solitaires, excepté pour les femelles avec leurs petits. Les seules rencontres entre mâle et femelle se déroulent durant la période de reproduction durant laquelle le mâle suivra la femelle dans tous ses déplacements.

Extrêmement discret, les lynx sont rarement aperçus. Dans le parc national de Bavière, où le Lynx boréal a été réintroduit, 10 000 promeneurs annuels empruntent un sentier à 300 mètres du lieu de reproduction du lynx ; l’ensemble du parc de 13 000 hectares, contenant six lynx résidant, était visité par 1,3 millions de visiteurs en 1976. Pourtant, seules six à huit observations annuelles ont été rapportées.

Cycle de vie :
Malgré la protection apportée par la mère, la mortalité des jeunes est importante.

Le cycle de reproduction des lynx est soumis à de grandes variations. Ainsi, le cycle du Lynx du Canada est en étroite connexion avec celui du Lièvre à raquettes (Lepus americanus) et sa population fluctue environ tous les dix ans27. De même, les observations menées sur le Lynx boréal montrent que selon les années, seules 43 à 64 % des femelles donnent naissance à des jeunes.

Les lynx sont très peu vecteurs de la rage. Cependant, les décès par maladie ne représentent qu'un quart des décès totaux. Les trois-quarts des décès des adultes sont dus à l'activité humaine, soit par une pression de chasse et/ou de braconnage, soit par le trafic routier. Pour les jeunes, c'est avant tout la famine et les maladies parasitaires qui déciment les populations (80 % des jeunes n'atteignent pas l'âge de procréer chez le Lynx boréal). Les lynx ont assez peu de prédateurs naturels en dehors de l'Homme. Selon les espèces, ours, loups, pumas et gloutons peuvent attaquer et tuer un lynx. La longévité est d'une quinzaine d'années dans la nature et d'environ trente ans en captivité.

Habitat :
Les lynx vivent préférentiellement dans les forêts boréales et mixtes à feuillage caduc ; le Lynx roux accepte un plus large panel d'habitats qui vont des aires semi-désertiques aux marécages humides de Floride bien qu'il préfère les forêts, mais contrairement aux autres espèces de lynx, il n’en dépend pas exclusivement. Le Lynx pardelle préfère les forêts de pins et la garrigue.

Répartition :  
L'ensemble des espèces de lynx est situé dans l'hémisphère Nord. Le Lynx roux et le Lynx du Canada vivent en Amérique du Nord, le Lynx pardelle se trouve exclusivement sur de petites portions de la péninsule ibérique et le Lynx boréal possède la plus large distribution qui s'étend sur toute l'Europe et l'Asie.

L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) considère que les populations de lynx sont stables et abondantes ; par conséquent, elles sont classées en « Préoccupation mineure » (LC). Le Lynx pardelle, lui, est en « danger critique d'extinction » (CR).


LE LYNX PARDELLE :
Le Lynx ibérique est le félin le plus menacé AU MONDE (moins de 150 spécimens sont encore vivants)


25 avril 2010

LE LOUP GRIS :


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Le Loup gris commun (Canis lupus lupus) est une des sous-espèces du Canis lupus, une espèce de canidés regroupant la plupart des loups, les chiens, coyotes, etc. Il est également appelé loup eurasien, loup européen, loup des Carpates, loup des steppes, loup tibétain et loup de Chine.
Mais il existe d'autres espèces de loups, la plupart ne sont plus menacées d'extinction  au XXIe siècle et sont protégées.
Etant les plus gros carnassiers en Europe, les Loups Gris y ont été pratiquement exterminés,  mais ils ont conserver dans l'imaginaire des populations une place très particulière. Ces animaux connus pour vivre et chasser en meute, Ont en effet la réputation très controversée de s'attaquer aux troupeaux ou même à des humains, amplifiant ainsi les peurs collectives.

Répartition :
À l'origine disséminé sur la plus grande partie de l'Eurasie, avec une limite méridionale délimitée par l'Himalaya, l'Hindou Kouch, le Kopet-Dag, le Caucase, la Mer Noire et les Alpes, et une limite septentrionale comprise entre 60° et 70° de latitude. Son aire de répartition s'est grandement réduite et on ne le retrouve presque plus en Europe de l'Ouest et à l'est de la Chine. Il ne survit principalement qu'en Asie centrale. Actuellement c'est le loup le plus commun en Europe et en Asie, présent entre l'Europe de l'Ouest, la Scandinavie, la Mongolie et la chaîne de l'Himalaya.

Aire de répartition

Dénominations :
Le terme "loup" semble dérivé du latin lupus via de l'ancien français "leu" au nord et "lou" au sud est. On retrouve ce terme dans l'expression « à la queue leu-leu », qui désigne une farandole et qui décrit le mode de déplacement d'une meute en chasse.

La femelle du loup est la louve, son petit est le louveteau.


Le loup peut émettre de multiples vocalises: glappir (en anglais yelp) gémir (whimper) geindre (whine) geindre plaintivement (whine-moan) lancer une plainte (moan) gronder plaintivement (growl-moan) gronder (growl) grogner (snarl) japper (woof) aboyer (bark) hurler (howl).

Le Loup et l'Homme :
 Utilisé comme symbole de la nature cruelle et sauvage, le loup est souvent présenté comme l'antinomie du chien, qui est lui est considéré comme utile et fidèle. L'aboutissement de ces peurs étant l'image anthropomorphique du Loup-garou. En fait, le loup évoqué dans la culture occidentale, depuis le Moyen Âge au moins, est surtout le loup gris mais il n'a que peu de rapports avec l'animal réel observé à l'époque contemporaine. Autant les loups sont des animaux sociaux assez craintifs, autant le loup mythique est un animal aussi solitaire qu'agressif. Son hurlement est aussi très souvent utilisé pour évoquer la peur. Certains faits historiques et sanguinaires sont restés célèbres, dont la terrible bête du Gévaudan dont on a dit qu'il aurait pu s'agir d'un loup.

Les loups sont souvent présents aussi dans les œuvres comme personnages de fiction et dans les contes populaires.
Certaines parties du corps des loups entraient même autrefois dans la composition de remèdes à base de loup.





22 avril 2010

LE LION :


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Le lion (Panthera leo) est un mammifère carnivore de la famille des félidés du genre Panthera (félins). Il est surnommé le « roi des animaux », référence à sa crinière assimilée à une couronne. Le mâle adulte, aisément reconnaissable à son importante crinière, peut atteindre une masse de 250 kg, la puissance de sa morsure peut atteindre jusqu'à 330 kg, tandis que la femelle adulte,plus petite, atteint généralement 120 à 140 kg, ce qui en fait le deuxième plus gros félin sauvage après le Tigre de Sibérie. Un mâle adulte se nourrit de 7 kg de viande chaque jour contre 5 kg chez la femelle. Il vit en groupe, contrairement aux autres félins. Son espérance de vie, à l'état sauvage, est comprise entre 7 et 12 ans pour le mâle et 14 à 20 ans pour la femelle, mais il dépasse fréquemment les 30 ans en captivité.


La femelle du lion est la lionne, c'est elle qui va chasser, son petit est le lionceau. Le lion mâle ne chasse pas mais il est chargé des intrusions sur le territoire et des menaces contre la troupe. Le lion rugit. Il n'existe actuellement à l'état sauvage plus que 16 500 à 30 000 spécimens dans la savane africaine, répartis en une dizaine de sous-espèces et environ 300 au parc national de Gir Forest au nord-ouest de l'Inde.

Autrefois, le lion devait posséder la répartition géographique la plus étalée de tous les mammifères terrestres. Le lion d'Amérique (Panthera leo atrox) était présent du Pérou à l'Alaska pendant tout le pléistocène supérieur, tandis que des cousins occupaient la Sibérie et l'Europe centrale, et d'autres encore étaient répartis entre l'Inde et l'Afrique du Sud. L'étendue de la répartition perd toutefois de son importance à la fin de l'ère de glaciation.

La répartition du lion aux époques historiques, plus restreinte, a cependant été importante. Elle couvrait de grandes parties de l'Afrique, mais aussi l'Europe du Sud ainsi que le Proche-Orient et l'Inde. Jusqu'à l'Antiquité, des
lions vivaient encore dans les Balkans, le sud de l'Europe (Panthera leo europaea) ainsi qu'en Anatolie ou au Moyen-Orient, et de nombreux auteurs qui leur étaient contemporains en font rapport (Hérodote, Aristote ou la Bible[22], entre autres). On suppose qu'en Europe, le lion a disparu du fait de l'homme au Ier siècle apr. J.-C..

Aujourd'hui, sa diffusion est largement limitée à l'Afrique subsaharienne. Néanmoins, l'extrême sud de l'Afrique ne compte plus de lions depuis les années 1860, époque de l'extinction du lion du Cap (Panthera leo melanochaita). En Afrique du Nord, le lion de l'Atlas (Panthera leo leo) s'est éteint dans les années 1920. Et de la même manière, les populations de lions d'Asie (Panthera leo persica) ont en quasi-intégralité disparu au XXe siècle. Un dernier groupe de survivants s'est toutefois réfugié dans le parc national de la forêt de Gir dans l'état de Gujarat, en Inde où il ne reste qu'environ 300 spécimens. Les populations significatives de lions africains sont localisées dans les parcs nationaux du Kenya, de Tanzanie et d'Afrique du Sud et se font rares en dehors des zones protégées. Classé comme « vulnérable » par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le lion est exposé à un risque d'extinction.

Les lions ont une grande capacité d'adaptation et de nombreux habitats différents. L'habitat naturel préféré du lion est la savane, mais il figure aussi dans les forêts sèches et les demi-déserts. On ne le trouve toutefois jamais dans les forêts denses et humides ou les déserts arides. Par conséquent, l'espèce manque naturellement dans les forêts tropicales humides centrafricaines et les déserts les plus secs de l'Afrique du Nord et du Proche-Orient.